Spectacle déambulatoire (tout public)
L’Histoire :
Ce spectacle, existe autour d’une chaise à porteurs du style fin- 17ème siècle manipulée par deux comédiens (les porteurs).
Éternels voyageurs, ils arrivent dans la rue, s’arrêtent un instant pour inviter une personne du public à prendre place dans la chaise.Pour cela, le futur « client » sera invité à porter une perruque ou un chapeau et une tenue (à moins qu’il ne soit déjà costumé)
Ce duo de « porteurs » met en jeux un chef autoritaire et un simplet naïf et maladroit.
L’un voudrait que les choses avancent, l’autre souhaiterait être complaisant pour son entourage et ne manque pas de rendre service ou d’honorer comme il se doit les gentes damoiselles et damoiseaux.
Venus d’une lointaine époque, ils ne parlent qu’en langue D’oc.
Toute arrivée ou départ est propice à une situation rocambolesque.
D’où viennent-ils et où vont-ils ? C’est l’intrigue dans lequel le public est plongé !
Note de mise en scène :
L’idée de ce spectacle s’inspire d’une attention particulière sur la notion du personnage et de la relation publique.
Un état d’âme propre au jeu du Clown.
Comment chacun se perçoit-il, si soudainement, il se trouve au centre de la scène et devient,celui que l’on regarde par curiosité, que l’on admire, que l’on observe juste pour un moment?
Il y a sûrement matière à imaginer un temps pour le voyage, comme sur la nacelle d’un manège de foire,surtout si l’on vous propose de prendre une place importante, et que pris dans la joie de l’événement, vous acceptez de jouer le jeu.
La chaise à porteurs semble convenir pour rivaliser avec les carrosses et pour rencontrer les princes et les cendrillons d’aujourd’hui.
Jeux d’acteurs : Camille Thomas – Laurent Cramesnil
Décors : Jean Philippe Juge Isabelle Hoareau
Tapisserie : Josiane Roche Constentin Bohéme
Création Cuir : Jean-Jacques Meunier
Traduction en langue D’oc : Jean-Marc Monchalin
Mise en scène – écriture : Laurent Cramesnil
Costumes : Véronique Dumergue
Comédiens associés : Lucas Payan Christophe Taulemesse
Photos/vidéos : Alice Cramesnil